La pêche au bar est une activité prisée par de nombreux pêcheurs récréatifs, mais pour l’année 2025, des règles strictes ont été établies afin de protéger cette espèce emblématique. Que vous pratiquiez depuis le bord ou en bateau, il est essentiel de respecter ces mesures pour préserver l’équilibre des populations marines tout en continuant à vivre votre passion.
Les quotas de pêche au bar pour 2025 : des règles adaptées aux zones géographiques
En 2025, les quotas de pêche au bar pour les pêcheurs récréatifs diffèrent selon les zones définies par le 48e parallèle. Au nord du 48e parallèle, incluant des régions telles que la Manche et la Bretagne, il sera possible de capturer deux bars par jour et par pêcheur en janvier et d’avril à décembre. En revanche, pendant les mois de février et mars, seule la pratique du no-kill sera autorisée. Les poissons devront être remis à l’eau immédiatement après leur capture, sans passer par un vivier. Cette période vise à soutenir le cycle de reproduction du bar, garantissant ainsi la durabilité des populations.
Dans les zones situées au sud du 48e parallèle, les règles sont légèrement différentes. Les pêcheurs auront la possibilité de conserver un seul bar par jour et par pêcheur toute l’année, sans période spécifique de no-kill. Toutefois, cette limite stricte permet de prévenir toute surpêche, notamment dans des régions où le bar est souvent plus sollicité.
Une constante à respecter dans toutes les zones : la taille minimale de capture reste fixée à 42 cm. Ce critère est essentiel pour assurer que seuls les spécimens ayant atteint leur maturité soient prélevés, permettant ainsi de préserver leur capacité à se reproduire.
Les périodes de no-kill : une mesure clé pour la reproduction
Les mois de février et mars marquent une période cruciale pour les pêcheurs récréatifs au nord du 48e parallèle. Durant ces deux mois, la pêche en no-kill est la seule autorisée. Cela implique que chaque bar capturé doit être relâché immédiatement, dans les meilleures conditions possibles, afin de minimiser le stress et les blessures. Cette période coïncide avec la saison de reproduction du bar, un moment essentiel pour assurer le renouvellement des populations.
Dans les zones au sud du 48e parallèle, cette période de no-kill n’est pas imposée, mais les limitations sur le nombre de prises et la taille minimale offrent une protection similaire. Ces mesures, bien que plus flexibles, permettent de préserver les stocks sans perturber les habitudes des pêcheurs locaux.
Un équilibre entre loisir et préservation
Pour les pêcheurs récréatifs, ces règles reflètent un effort commun entre passionnés et gestionnaires des ressources marines. La distinction claire entre les zones nord et sud du 48e parallèle, ainsi que l’introduction de périodes de no-kill dans certaines régions, démontre une volonté d’adapter les réglementations aux spécificités locales.
Les amateurs de pêche doivent également se rappeler que ces mesures peuvent être complétées par des dispositions nationales plus strictes. En France, par exemple, des ajustements peuvent être apportés pour répondre aux réalités locales ou pour renforcer les efforts de préservation.
En respectant ces quotas et périodes, les pêcheurs récréatifs contribuent activement à la durabilité de leur activité favorite, tout en protégeant une espèce phare des côtes européennes. Pour approfondir ces informations de manière claire et visuelle, la chaîne “Mobby Dick” propose une vidéo explicative de grande qualité, enrichie d’infographies détaillées qui décryptent les quotas et les périodes de no-kill pour 2025. Cette chaîne est une véritable référence pour les passionnés de pêche et d’écologie marine. De plus, le document officiel du Conseil Européen vous permet d’accéder aux textes complets des réglementations en vigueur. Ensemble, ces ressources renforcent la cohabitation entre loisir et conservation, le pilier d’une pêche responsable et durable.
La pêche du bord, c’est plus qu’une passion, c’est une obsession. Depuis que je suis gamin, le bar est mon poisson roi. Je vous emmène dans mes sessions de pêche aux leurres, à la recherche de ce prédateur fascinant. Mon plaisir ? Capturer, partager mes astuces et parfois relâcher pour préserver les générations futures 🎣.
Maxime Dubois (29 ans, Bretagne)