Comment j’ai multiplié mes captures de bars par 3 en changeant juste un détail

Le soleil se lève à peine sur les rochers du Croisic, et je suis là, ma canne de 2,70m à la main, observant ce monde marin qui me fascine depuis tant d’années. Pêcheur passionné, j’ai longtemps cru que capturer des bars relevait du hasard, d’une sorte de loterie marine où seule la chance décidait.

Tout a basculé un matin d’automne, quand j’ai compris que la mer ne livre ses secrets qu’à ceux qui savent la lire. Ce jour-là, au lieu de lancer mécaniquement mon leurre, j’ai regardé. Vraiment regardé. Les algues sargasses s’accumulaient contre les rochers, formant des amas verdâtres qui semblaient raconter une histoire.

J’ai remarqué les tout petits mouvements : un crabe qui traverse rapidement, des reflets argentés de minuscules crevettes, des ombres furtives de jeunes poissons. Ce microcosme était en mouvement constant, une danse complexe que j’avais toujours ignorée. Les bars ne choisissent pas leur territoire au hasard ; ils suivent la vie.

Ma technique est devenue simple mais précise. Je ne cherche plus le mouvement parfait ou le leurre miracle. Je cherche la vie. Les zones où la mer bouillonne discrètement, où les proies s’agitent. Un Crazy Eel bien choisi, une tête plombée de 15g qui correspond exactement au courant, et la magie opère.

Les résultats ont été fulgurants. Là où je capturais péniblement un ou deux bars par mois, je ramène maintenant 3 à 4 spécimens à chaque sortie. Ma prise record ? Un magnifique bar de 62 cm pesant 3,1 kg, sorti d’un spot que j’aurais ignoré quelques mois plus tôt.

Ce n’est pas de la technique, c’est de l’observation. Comprendre que chaque rocher, chaque zone de la côte bretonne raconte une histoire. Une histoire de vie marine, de prédateurs et de proies, un équilibre que seule la patience permet de percevoir.

Ma canne est devenue mon prolongement, un outil de lecture du monde marin. Je ne pêche plus, je dialogue avec l’océan.

[Article partagé par Lucas Morvan, pêcheur passionné du Croisic]

Pour moi, la pêche, c’est un art. Le bar m’a toujours fasciné et je ne m’en lasse jamais. J’aime pêcher depuis le bord en spinning ou en surfcasting, en partageant avec vous les sensations de mes captures et les moments magiques où je relâche un poisson pour qu’il continue de nager. Mes sessions sont une aventure à chaque lancer ! 😊

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *